Depuis quelques années on a redécouvert le Sacrement des malades comme le signe de la présence tendre et aimante de Dieu à ceux et à celles qui se trouvent en situation de maladie ( pour un temps ou pour plus longtemps ) ou qui vont devoir supporter une opération, ou encore que l'âge avec "ses grandes et ses petites misères" fait approcher doucement du terme de l'existence. Pour la paroisse de Lanester, nous proposons ce sacrement à tous ceux qui en feront la demande. Le sacrement sera donné au cours d'une messe paroissiale, église Saint Joseph du Plessis à 10h30. Comme tout sacrement, c'est un acte de foi en Celui qui "s'est chargé de nos souffrances" et qui nous tient la main dans les moments douloureux de nos existences en nous donnant un signe de sa présence.
La proposition sera également faite dans les Maisons de retraite. Le sacrement sera donné au cours d'une des célébrations prévues. Le Sacrement des malades est proposé tous les deux ans, le prochain en 2018.
Onction des malades Sacrement des vivants
Témoignage de soeur Marie-Pierre
Jésus ! A travers le sacrement des malades célébré en église, tu m'as offert ta proximité.
Tu m'as donné de rencontrer Dieu et les paroissiens, dans l'Esprit Saint et la communion fraternelle.
Comme si cela ne suffisait pas, voici que tu m'offres la belle occasion et la joie de pouvoir parler de Toi,
l'Envoyé du Père !
Marie-Pierre n'a pas ( diront certains ) l'âge requis pour recevoir le sacrement des malades. Elle n'était pas hospitalisée et encore moins en agonie. Pourquoi est-elle donc allée recevoir ce sacrement ?
Je me sentais fatiguée, un peu malade et angoissée. Lorsque j'ai entendu dire qu'on organisait le sacrement des malades à la paroisse, je me suis dit : "chouette alors". Quelle belle occasion pour me présenter et me laisser présenter au Seigneur.
Je crois en effet à sa Parole. N'a-t-il pas dit : "Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos." Mat 11,28s. N'a-t-il pas guéri le paralysé que lui ont apporté des gens ? Mc 2,1-6. Je me disais, il suffirait que le Seigneur me touche pour que je me sente bien.
Par la suite, il m'est venu l'idée d'associer à ma prière tous ceux et toutes celles qui recevront ce sacrement avec moi. Alors j'ai commencé à prier. En même temps je savais que certaines personnes me portaient dans leurs prières. C'est ainsi que le dimanche matin, à pieds, je me suis rendue à l'église. Comme un rendez-vous que l'on craint de manquer ou d'arriver en retard, j'allais en hâte : heureuse de pouvoir vivre ce sacrement. Lorsqu'un enfant ne se sent pas bien, il lui suffit de poser sa tête sur la poitrine ou l'épaule de sa maman pour chercher du réconfort. C'est ainsi que j'ai vécu ce sacrement et j'y ai reçu la force de vivre ma fatigue dans une paix intérieure. Ceci ne m'empêche pas pour autant de continuer à avoir du souci pour ma santé, mais c'est plutôt dans la quiétude.
